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Il ne me reste qu'à savourer un pain noir dont se délecterait sans rechigner la désormais célèbre biquette bleue. La même qui, après m'avoir fait miroiter une place aussi royale que celle de Benjamin Mendy à Man City, ne fait finalement de moi rien de plus qu'un berger parmi d'autres.

Mon Petit Prono rassemble amateurs du jour et passionnés de la première heure. L’un des fondateurs de l'application raconte à Caviar la recette de ce nouveau succès.

Privés de titre majeur depuis 1966, les Three Lions semblent être en position idéale pour remporter l'Euro après leur victoire 4-0 face à l'Ukraine. De quoi créer un engouement extraordinaire au pays du football avant la demi-finale contre le Danemark.

“Plus belle sera la médaille, plus lourd sera le revers”, chantait Youssoupha. Celui qui a permis à l’Allemagne de broder une quatrième étoile sur son maillot blanc et noir, n’a pas su renaître de ses cendres. Roi du monde puis choix tactiques questionnables, Joachim Löw rend la veste de sélectionneur après quinze années brillantes à la tête de la Mannschaft. Portrait.

Attraction de l’Euro et adversaire du Pays-de-Galles en huitième de finale ce soir, le Danemark enchante par son football. Le sélectionneur Kasper Hjulmand a imposé son style à l’équipe A. La sélection a tronqué son traditionnel bloc bas compact pour un jeu protagoniste et un pressing haut. Les équipes de jeunes (U17,U19 et U21) n’ont pas échappé à cette révolution mise en place par la fédération.

De la nuit étoilée de Johannesburg le 11 juillet 2010 à un terne match nul face à la Suède dans la chaleur andalouse le 14 juin dernier, la trajectoire de la Roja durant cette dernière décennie est loin d’être rectiligne. Reine du concert des nations footballistiques avec sa génération dorée au tournant des années 2010, l’Espagne peine à se relever de ses exploits qui, désormais, appartiennent au passé. A en juger par le faible engouement autour de l’équipe nationale à l’aube de l’Euro 202(1), les aficionados semblent déjà résignés à sortir par la petite porte du tournoi continental.

C’est un bout d’île de 5 millions d'habitants qui a retrouvé le goût d’une compétition internationale, après vingt-trois ans d’absence. Une nation divisée par une question : « l’Écosse devrait-elle être un pays indépendant ? » mais un peuple plus que jamais réuni derrière une équipe dont le capitaine Andrew Robertson symbolise le renouveau du football écossais.

Un mets consistant, difficile à digérer en 2014 mais englouti avec délice en 2016. Des spectateurs dans les stades, des terrasses pleines à craquer, le fameux animal poilu cher à Didier Deschamps, Karim, Timo Werner : l’Équipe de France va-t-elle profiter de cet alignement des astres pour réussir ses débuts ?

Contours de l’Ukraine sans amputation criméenne et messages nationalistes ornent la tenue de la sélection pour l’Euro. Une provocation pour la Russie qui revendique la Crimée depuis 2014 et le symbole d’une épineuse question sportive qui segmente l’évolution des tensions politiques.